Cette amélioration continue passe d’abord par l’investissement dans la recherche : ainsi, en 2018, 970 Millions d’euros ont été consacrés à la R&D par les entreprises de la filière.
La modernité de la filière s’incarne ensuite dans l’utilisation qu’elle fait des dernières technologies : drones, robots et autres appareils de télé-opération sont très adaptés pour travailler dans les conditions extrêmes du nucléaire. De même, les technologies immersives comme la réalité virtuelle, la réalité augmentée ou l’immersion dans des jumeaux numériques, sont utilisées dans de nombreuses entreprises pour la conception et le design, la maintenance, la construction ou le démantèlement.
La modernité de l’industrie nucléaire se manifeste enfin à travers des projets d’ampleur, menés sur le très long terme :
Le projet ITER par exemple, qui est à l’industrie nucléaire ce que la conquête de Mars est à l’aérospatiale. Sauf qu’il vise beaucoup plus loin que Mars, puisqu’il vise le soleil, et qu’il ne consiste pas à voyager à des dizaines de millions de kilomètres de la terre, mais seulement dans le sud de la France, sur le site du CEA Cadarache. Impliquant 35 pays, ce projet a pour objectif la maîtrise de la fusion nucléaire, soit la même réaction que celle qui alimente le Soleil et les étoiles. En d’autres mots, avec ITER, on essaie de mettre le soleil en boîte afin d’obtenir une source d’énergie quasiment illimitée, sûre, décarbonée et très faiblement émettrice de déchets.
La modernité de l’industrie nucléaire s’incarne aussi dans la recherche médicale. Si la radioactivité est utilisée depuis longtemps par la médecine, certains industriels comme Orano avec sa filiale Orano Med, continuent à investir dans la recherche en matière de médecine nucléaire.
Toutefois, si votre rêve reste d’aller sur Mars, sachez que l’industrie nucléaire y contribue également !