Travailler au cœur d’une filière d’avenir.

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La filière recrute

Contribuez à la production d’une électricité bas carbone

Vous cherchez un travail dans lequel vous pourrez vous sentir utile à la société et à la planète ? Vous aimeriez travailler sur les technologies les plus modernes au quotidien ? Vous souhaitez rester près de chez vous, ou vous êtes globe-trotter ? Vous avez un CAP ou un doctorat ? Vous aimeriez travailler dans un grand groupe, ou une très petite entreprise ? Alors l’industrie nucléaire est faite pour vous ; et ça tombe bien, elle recrute !

La filière recrute

Êtes-vous fait pour travailler dans le nucléaire ?

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Vous aimez l’innovation?

970 M d’Euros : C’est le montant investi, en 2018, dans la recherche et le développement par les entreprises de la filière, notamment dans les domaines de la dronique, de la robotique, de la réalité virtuelle et de l’intelligence artificielle.

Vous souhaitez préserver le climat?

L’excès des émissions de CO2 est la cause principale du réchauffement climatique. Il est donc urgent de les limiter. Avec environ 12 g de CO2 par kilowatt-heure, l’électricité d’origine nucléaire émet 40 fois moins de CO2 que le gaz et 60 fois moins que le charbon, 4 fois moins que le solaire, 2 fois moins que l’hydraulique et autant que l’éolien (Source GIEC).

Envie de vivre une expérience unique?

L’industrie nucléaire, c’est plus de 100 métiers, accessibles avec ou sans expérience. Les salariés de la filière y sont formés tout au long de leur parcours professionnel, trois fois plus que dans les autres secteurs d’activité. Y travailler, c’est se lancer dans une aventure humaine unique et enrichissante.


Pourquoi pas voyager?

53 % des entreprises de la filière ont des projets à l’international : leurs collaborateurs peuvent être amenés à travailler partout dans le monde.


Ou rester près de chez vous?

Dans l’industrie nucléaire, vous pouvez travailler près chez vous et partout en France !

Agir sur tout un cycle de vie, ça vous parle ?

90 % des déchets radioactifs ont une solution de stockage. Ce sont des déchets peu radioactifs et à vie courte, qui sont stockés dans des centres en surface. Les autres déchets, à vie longue et de moyenne et haute activité, sont entreposés en toute sûreté. Des centres adaptés sont actuellement à l’étude (projets FA-VL et Cigéo). Afin de réduire le volume des déchets les plus radioactifs, la filière sépare les matières pouvant être réutilisées. 96 % du combustible usé est ainsi recyclable.

Avec des métiers ouverts à tous!

L’industrie nucléaire est accessible du CAP au Bac+5. Sur les 30 000 recrutements réalisés entre 2015 et 2018, on compte 5000 ouvriers, 13 500 techniciens et 9000 cadres et alternants. Les femmes sont 25% dans l’industrie nucléaire. Ce n’est pas encore assez. Elles sont les bienvenues dans l’industrie, quel que soit le métier. L’industrie nucléaire française, c’est plus de 3000 entreprises, de la très petite de moins de 5 salariés au très grand groupe de plus de 150 000 salariés.

Ça tombe bien, l’industrie nucléaire recrute…

Entre 2015 et 2018, la filière nucléaire a recruté 30 000 personnes. Elle compte à ce jour plus de 220 000 salariés.


Et vous pourrez être fier d’y travailler !

Travailler dans l’industrie nucléaire c’est contribuer à la production d’électricité, un bien commun indispensable, tout en luttant efficacement contre le réchauffement climatique. C’est aussi pouvoir développer des applications médicales pour soigner le cancer.


Stop aux idées reçues

Fini les fausses idées sur le nucléaire !

Travailleurs irradiés, déchets radioactifs ingérables, installations dangereuses… Détrompez-vous en cinq questions !


La radioactivité

La radioactivité

Les personnes qui travaillent dans l’industrie nucléaire sont irradiées ; on dit même qu’elles brillent la nuit !

Faux ! Les salariés du nucléaire reçoivent en réalité des doses infimes de radioactivité dans le cadre de leur travail : en moyenne 1, 8 mSv/an !

La radioactivité est naturellement présente autour de nous. La terre est radioactive, l’espace est radioactif et… notre propre corps est radioactif !

Certaines activités humaines comme la médecine, l’industrie agroalimentaire et l’industrie électronucléaire utilisent des rayonnements artificiels.

Les effets de la radioactivité sur la santé se mesurent en millisievert (mSv). En France, l’exposition moyenne des personnes correspond à une dose de 4,5 mSv/an. La radioactivité naturelle représente deux tiers de cette exposition, le reste étant dû à la radioactivité artificielle, principalement médicale. Les activités de l'industrie électronucléaire représentent une dose minime de 0,02 mSv par an.

Les personnes travaillant dans l’industrie nucléaire française sont exposées à une dose moyenne de 1,28 mSv/an. La norme à ne pas dépasser pour les travailleurs du nucléaire en France est de 20 mSv par an.

Pour comparer :

  • Un vol Paris-New-York vous expose à une dose de 0,030 mSv (rayonnements cosmiques) ;
  • La dose moyenne du personnel navigant de l’aviation civile est de 2,1mSv/an ;
  • Un scanner de l'abdomen expose à une dose de 15 mSv ;
  • Aucun développement de pathologie n’a été relevé pour une dose inférieure à 100 mSv.

Nous sommes donc tous un peu irradiés… naturellement. Les collaborateurs de l’industrie nucléaire ne sont pas plus irradiés que vous ; ils le sont même moins que les pilotes d’avion, les hôtesses de l’air et les stewards.

N’hésitez pas à mesurer votre exposition annuelle sur le site de l’IRSN

Les déchets

L’industrie nucléaire produit des quantités astronomiques de déchets radioactifs très dangereux, et ne sait pas quoi en faire…

Faux ! De toutes les filières industrielles, l’industrie nucléaire est probablement celle dont les déchets font l’objet du suivi le plus long et le plus rigoureux qui soit.

En France, la production d’électricité d’origine nucléaire est à l’origine de 59,6% du volume de déchets radioactifs produits (soit moins de 2kg/an par habitants) .

Les déchets radioactifs, c’est avant tout une histoire de familles ; il existe plusieurs catégories de déchets radioactifs, définies selon la durée de leur radioactivité et selon leur niveau de radioactivité. Ces deux critères ont donné lieu à la distinction entre six familles de déchets radioactifs. Pour chaque famille de déchet, il existe une solution de gestion adaptée .

Outre les déchets à vie très courte (principalement issus du médical), qui ne présentent plus de risques pour la santé humaine et pour l’environnement après trois ans de décroissance, 90% du volume des déchets radioactifs sont de très faible activité ou de faible et moyenne activité à vie courte. Ils sont aujourd’hui stockés définitivement par l’Andra au Centre industriel de regroupement, d'entreposage et de stockage (Cires) dans l’Aube pour les premiers, et aux Centres de stockage de la Manche et de l’Aube pour les seconds.

Les 10 % restants sont les déchets les plus radioactifs à longue durée de vie. Ils sont entreposés en toute sûreté sur leurs lieux de productions ou sur les sites des grands exploitants nucléaires français (Orano, CEA, EDF), où ils font l’objet d’un contrôle permanent. Depuis plusieurs années, l’Andra a étudié puis proposé pour ces déchets des solutions de stockage définitifs : un stockage à faible profondeur pour les déchets faiblement radioactif mais à vie longue, et un centre de stockage géologique profond pour les plus radioactifs à longue durée de vie (projet Cigéo). L’Andra travaille aujourd’hui sur la demande d’autorisation de création de Cigéo en vue d’obtenir le feu vert de l’Etat et des Autorités de sûreté pour lancer ce projet.

Le réchauffement climatique

L’industrie nucléaire contribue au réchauffement climatique et rejette du CO2 et des matières radioactives… La preuve, les cheminées des centrales nucléaires dégagent sans cesse d’énormes panaches de fumée!

Faux ! Les « cheminées » des centrales nucléaires ne rejettent ni CO2, ni autres gaz polluants, ni matières radioactives.

Ces dispositifs, qui s’appellent en réalité tours aéroréfrigérantes, ou tours de refroidissement, ne rejettent rien d’autre que de la vapeur d’eau… Exactement comme la cocotte-minute de tante Simone !

Par ailleurs, si l’on retrouve des tours de refroidissement sur d’autres installations industrielles, elles ne sont pas systématiquement présentes sur toutes les centrales nucléaires. Le besoin d’un tel dispositif dépend en fait du débit du cours d’eau utilisé pour alimenter le circuit de refroidissement du réacteur. Si le cours d’eau n’a pas un débit élevé, les tours de refroidissement sont nécessaires. L’eau y est refroidie par l’air froid circulant dans la tour ; une partie de l’eau condensée redevient liquide, l’autre partie s’échappe sous forme de vapeur.

Sur les 18 centrales nucléaires fonctionnant actuellement en France, seules 11 sont équipées de tours aéroréfrigérantes. Pour les sept autres, le débit important du fleuve ou de la mer est suffisant pour alimenter le circuit de refroidissement.

Parfait, nous direz-vous ; mais comment expliquer que l’énergie nucléaire dégage si peu de CO2 ?

Cela vient simplement du fait que dans un réacteur nucléaire, on ne brûle pas le combustible ! En effet, des neutrons sont projetés sur le combustible (de l’uranium ou du plutonium), ce qui provoque une fission des atomes. En d’autres mots, on casse l’atome en deux. Cette fission dégage une telle chaleur que l’eau dans laquelle baigne le combustible, qui est maintenue sous pression pour ne pas bouillir, chauffe le second circuit d’eau, qui s’évapore et fait tourner une turbine qui génère de l’électricité. A l’inverse, dans une centrale thermique classique, on brûle du charbon, du gaz ou du pétrole pour obtenir de la chaleur et générer la vapeur qui fait tourner la turbine ; c’est la combustion de ces matières qui dégage énormément de CO2…

La sûreté des installations

Les installations nucléaires sont dangereuses. Un accident est vite arrivé...

Faux ! Si le risque 0 n’existe pas, le secteur nucléaire est le secteur industriel le plus strictement évalué et contrôlé. Le moindre incident, même sans conséquence, fait l’objet d’une communication officielle.

Chaque entreprise exploitant les installations nucléaires est responsable de leur sûreté. La sûreté nucléaire désigne l'ensemble des dispositions techniques, humaines et organisationnelles, appliquées pour prévenir les accidents. Ces mesures s’appliquent à toutes les étapes de la vie des installations nucléaires, mais concernent aussi le transport des matières radioactives et le stockage des déchets radioactifs. Au sein de chaque entreprise exploitante, des centaines de personnes travaillent exclusivement au maintien de la sûreté des installations.

Par ailleurs, il existe en France une autorité indépendante, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) missionnée par l’Etat pour contrôler rigoureusement la sûreté des installations et la bonne application de la réglementation très stricte qui encadre ces infrastructures. Sur les centrales nucléaires, par exemple, les inspecteurs de l’ASN mènent plus de 450 contrôles par an, et environ 130 par an sur les installations d’Orano ; des inspections qui peuvent être programmés ou réalisés à l’improviste ! Si l’ASN constate un risque sur un site donné, elle ne se privera pas d’ordonner des travaux de modification, voire une mise à l’arrêt de l’installation.

Suite à l'accident de Fukushima en mars 2011, l’ASN a demandé aux entreprises exploitantes de mener des Évaluations Complémentaires de Sûreté (ECS) tenant compte de cinq scénarios dignes des meilleurs films catastrophes. A la suite de ces évaluations, les différents exploitants ont remis à l’ASN des rapports détaillés concernant chaque installation, en proposant des améliorations si nécessaires.

Mais la sûreté nucléaire repose aussi sur la formation des équipes qui pilotent ces installations et des sous-traitants. De ce point de vue, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles : en France, les pilotes des réacteurs suivent en moyenne six semaines de formation par an. Chez EDF, cela représente 3 millions d’heure dispensées par an uniquement consacrées à la sûreté…

Une industrie du passé ?

Après tout, l’industrie nucléaire, n’est-ce pas tout de même un peu une industrie du passé ?

Faux ! En permanence, l’industrie nucléaire se transforme, innove et intègre les dernières technologies pour acquérir un niveau toujours plus élevé de sûreté et d’efficacité.

Cette amélioration continue passe d’abord par l’investissement dans la recherche : ainsi, en 2018, 970 Millions d’euros ont été consacrés à la R&D par les entreprises de la filière.

La modernité de la filière s’incarne ensuite dans l’utilisation qu’elle fait des dernières technologies : drones, robots et autres appareils de télé-opération sont très adaptés pour travailler dans les conditions extrêmes du nucléaire. De même, les technologies immersives comme la réalité virtuelle, la réalité augmentée ou l’immersion dans des jumeaux numériques, sont utilisées dans de nombreuses entreprises pour la conception et le design, la maintenance, la construction ou le démantèlement.

La modernité de l’industrie nucléaire se manifeste enfin à travers des projets d’ampleur, menés sur le très long terme :

Le projet ITER par exemple, qui est à l’industrie nucléaire ce que la conquête de Mars est à l’aérospatiale. Sauf qu’il vise beaucoup plus loin que Mars, puisqu’il vise le soleil, et qu’il ne consiste pas à voyager à des dizaines de millions de kilomètres de la terre, mais seulement dans le sud de la France, sur le site du CEA Cadarache. Impliquant 35 pays, ce projet a pour objectif la maîtrise de la fusion nucléaire, soit la même réaction que celle qui alimente le Soleil et les étoiles. En d’autres mots, avec ITER, on essaie de mettre le soleil en boîte afin d’obtenir une source d’énergie quasiment illimitée, sûre, décarbonée et très faiblement émettrice de déchets.

La modernité de l’industrie nucléaire s’incarne aussi dans la recherche médicale. Si la radioactivité est utilisée depuis longtemps par la médecine, certains industriels comme Orano avec sa filiale Orano Med, continuent à investir dans la recherche en matière de médecine nucléaire.

Toutefois, si votre rêve reste d’aller sur Mars, sachez que l’industrie nucléaire y contribue également !

Une plateforme pour trouver votre formation et votre emploi dans le nucléaire

L’Université des métiers du nucléaire, dont le GIFEN est membre fondateur, est une association créée pour accélérer et industrialiser l’adéquation entre l’offre de formation et les besoins de la filière, au niveau national et régional, en particulier pour les métiers clés en tension dynamiser les dispositifs de formation du secteur nucléaire, aux échelles régionale, interrégionale et nationale, en particulier sur les compétences critiques. Sur son site internet, monavenirdanslenucléaire.fr, trouvez le métier qui vous correspond, votre formation, et toutes les offres d’emplois correspondantes !


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